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Vive le chômage ! Le blog d'un chômeur
7 novembre 2011

Épisode 17 - Want to fight ?

Il y a des petits événements qui peuvent parfois survenir et pimenter le quotidien bien monotone d’un demandeur d’emploi. Citons, parmi les plus communs, des enquêtes téléphoniques, la visite de témoins de Jéhovah, une coupure de courant, une mauvaise chute la tête la première sur le carrelage,… etc.

Dans mon cas, ce fut, un beau matin, un combat à mort contre une araignée monstrueuse qui avait établi son camp dans mes toilettes.

Je vous laisse imaginer ma tête à six heures du matin, les yeux ouverts juste ce qu’il faut pour m’assurer que je vise juste, quand soudain une tâche noire dans mon champ de vision me fait lever les yeux pour apercevoir ce monstre perché dans un coin.

Jamais vu un truc aussi gros, pas même dans Koh-Lanta… voilà ce qui se passe quand on habite à la campagne – enfin, à la ville avec un jardin.

Ni une, ni deux, je sors et ferme la porte derrière moi pour… heu… préparer un plan de bataille (même pas peur, non mais ho !). Je dois trouver un moyen de me débarrasser de ce parasite, et vite. Le tout est de savoir de quelle manière.

 

Death penalty number one : le gazage au moyen d’un vaporisateur quelconque, style déodorant ou produit d’entretien pour les meubles. Solution vite abandonnée à cause du risque d’énervement de la bête, voire de mutation en un truc encore plus gros et avec plus de pattes (j’ai une imagination sans limites).

Death penalty number two : la noyade. Hum, pas sûr que le tuyau d’arrosage soit assez long ; et puis j’aurai la flemme de tout nettoyer après.

Death penalty number three : l’acharnement à coups de serviette. Bonne idée pour atteindre le plafond de la pièce, mais attention toutefois à ne pas perdre de vue le monstre après l’avoir frappé, sans parler des risques que cette sale bête utilise la serviette pour se rapprocher de moi.

Death penalty number four : je prends mon chat, grand chasseur devant l’éternel, je l’enferme dans les chiottes, et advienne que pourra. En y pensant bien, je doute de l’issue finale du combat. Et quand bien même mon chat gagnerait, cette sadique a tendance à garder ses proies en vie pour pouvoir s’amuser plus longtemps avec. Autant dire que ça ne m’intéresse pas.

 

J’opte finalement pour la death penalty number three version two : l’acharnement à coups de balai.

Une fois l’engin en main, j’entre prudemment dans l’arène et constate que mon ennemie n’a pas bougé. Je commence par la faire tomber au sol pour pouvoir lui défoncer sa race et, au bout d’une cinquantaine de coups (soit elle est résistante, soit je suis un vrai manchot), je finis par en venir à bout et à la balancer dans la cuvette.

Doux bruit que celui d’une chasse d’eau que l’on tire…

 

Je n’ai malheureusement pas pu regoûter immédiatement à un repos bien mérité. En effet, il a d’abord fallu que j’aille ranger le balai. Si si, c’est important. J’ai ensuite fouillé la baraque de fond en comble pour vérifier que cette saloperie ne s’était pas pointée avec toute sa famille.

Et quand j’ai enfin pu aller me coucher (traduction : quand la fatigue a pris le pas sur toutes ces ridicules manies qui me pourrissent l’existence), j’ai constaté que mon chat avait profité de la situation pour squatter mon plumard. Décidemment, c’était la matinée des parasites.

« Heureusement pour elle que j’ai rangé le balai », pensa alors notre héros avec un sourire blasé mêlé de tendresse.

« Notre héros », c’est moi, hein.

N’empêche, vous imaginez si j’avais un boulot ? J’aurais été pris par le temps en me disant que je dois prendre mon p’tit dej’, ma douche, me préparer… et peut-être que dans l’urgence j’aurais pris les mauvaises décisions. Tandis que là, j’ai eu tout le temps de bien préparer ce que j’allais faire afin de gérer cette situation du mieux possible. Quel veinard !

 

Cette histoire aussi véridique qu’inintéressante, et assez peu en rapport avec la thématique du blog, n’est pas uniquement là pour me faire gagner du temps et vous faire patienter en attendant que je me décide à me sortir les doigts du derche et à publier un (vrai) nouvel article. Enfin si, un peu ; mais pas seulement. J’ai aussi voulu vérifier si je pouvais pondre un billet en parlant d’absolument rien du tout. Il semblerait que oui.

À celles et ceux qui souhaiteraient s’en plaindre, je ferais remarquer que la lecture de ce blog est gratuite, à part l’accès à Internet que vous payez de toute façon, que vous me lisiez ou pas.

Quant à la perte de temps occasionnée par la lecture de ce billet, ce n’est pas mon problème ! Ayant l’habitude d’avoir beaucoup de temps libre à consacrer à des choses futiles, je me contrefous un peu que ce ne soit pas votre cas. ;-)

Promis, le prochain article ne sera pas un hors-sujet. Alors pensez à revenir, hein.

 

Générique : John Williams – Battle of the Heroes (« Star Wars épisode 3 : La Revanche des Sith » OST)

 

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